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Conférence-débat
Mardi 2 juin 2015 à 15h, Institut Pasteur, Paris
Avec Francis Eustache, neuropsychologue de la mémoire, directeur de l'unité Inserm-EPHE-UCBN U1077 (Ecole pratique des hautes études, Université de Caen-Basse-Normandie)
Modératrice : Marie-Françoise Merck, chercheur honoraire à l'Inserm
Conférences-débats à l'Institut Pasteur
28 rue du Docteur Roux, 75015 Paris
Entrée gratuite, dans la limite des places disponibles. Inscription préalable obligatoire auprès du secrétariat de l'AFAS.
En partenariat avec Chercheurs Toujours - Association française des chercheurs seniors
Mardi 12 mai 2015 à 18h, à Assas, Hérault
Cette conférence retracera l'évolution de la robotique médicale au cours des dernières décennies. Elle abordera également les thématiques de recherches actuelles concernant la conception de robots médicaux, leur commande, ainsi que les nouvelles modalités d’interactions entre l’humain et la machine afin d’améliorer les applications médicales existantes.
Avec Fabien Despinoy, ingénieur Polytech Paris, doctorant en robotique médicale au Laboratoire d'informatique, de robotique et de microélectronique de Montpellier (LIRMM)
Conférence organisée par la délégation AFAS-Montpellier et l'association "Pierre Rouge Sciences"
Mardi 28 avril 2015 à 14h30, à Saint-Nazaire, Loire-Atlantique
La douleur est une expérience s’articulant autour de quatre composantes fondamentales: (i) sensori-discriminative; (ii) affective et émotionnelle; (iii) cognitive et (iv) comportementale. En s’intéressant à la première composante sensori-discriminative de la douleur, l’étude des stimulations sensorielles de haute intensité, celles qui sont susceptibles de remettre en cause l’intégrité physique de l’organisme, permet de définir la "nociception", physiologie sensorielle qui caractérise de telles stimulations. Ainsi un stimulus nociceptif périphérique, stimulation de forte intensité, déclenche une cascade d’évènements physiologiques, conduisant à l’intégration des informations codant les différents aspects de la douleur.
Des perturbations peuvent être à l’origine du prolongement dans le temps du processus à l’origine de la douleur conduisant au développement d’une douleur chronique parfois sans cause organique, qui laisse le plus souvent le thérapeute désarmé et pour laquelle l’apport de la recherche n’en est encore qu’à ses débuts. La douleur perd alors sa signification de signal d’alarme pour évoluer vers un véritable syndrome chronique dont les effets délétères sont le plus souvent handicapants.
Les douleurs chroniques peuvent être en rapport avec deux principales causes. On distingue principalement les douleurs par excès de nociception (inflammation, sensibilisation des nocicepteurs...) et les douleurs neuropathiques (neuropathies périphériques consécutives à des lésions de nerfs sensoriels périphériques ou neuropathies centrales consécutives à des lésions de structures relais du système nerveux central). On rencontre également des douleurs mixtes, à la fois douleurs par excès de nociception et douleurs neuropathiques, principalement dans le cas des douleurs cancéreuses.
Le traitement de la douleur est global et prend en compte la totalité de la personne. Il repose sur une approche pharmacologique qui n’est cependant pas toujours suffisante et doit être accompagnée d’une prise en charge psychologique et d’une approche non médicamenteuse.
Avec Bernard Calvino, professeur honoraire de neurophysiologie
Conférence organisée par l'Université inter-âges de Saint-Nazaire, en partenariat avec l'AFAS